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Reprendre un projet mal conçu – Guide pour entreprises | Fragments Studio
Adrien Product Manager

Adrien

Product Manager

Produit

4 min

29 juillet 2025

Un projet mal développé : comment rebondir ?

Reprendre un projet mal développé : comment rebondir après un chantier raté ?

Il y a des projets qui avancent sans encombre, et d’autres qui tournent mal.
Manque de clarté, communication difficile, livrables en retard ou instables, documentation inexistante... parfois, le chantier est tout simplement à l’arrêt. Que faire quand on a déjà investi du temps, de l’argent et de l’énergie dans un outil numérique qui n’est pas livrable ou exploitable ? Comment éviter de tout jeter à la poubelle sans pour autant continuer dans une impasse technique ?

Comment agir et rebondir ?

Chez Fragments Studio, on ne jette la pierre à personne. Beaucoup de prestataires font du mieux qu’ils peuvent dans un contexte complexe. Mais ce qui compte maintenant, c’est : reprendre le contrôle, sans tout refaire de zéro si ce n’est pas nécessaire, et surtout ne pas refaire les mêmes erreurs.

1 - Faire un état des lieux honnête (et rapide)

Avant toute décision, il faut comprendre ce que vous avez entre les mains. Pas dans le détail technique d’entrée de jeu, mais dans une logique de priorisation métier.
Un audit technique et fonctionnel rapide permet d’identifier :
- Ce qui fonctionne (ou presque),
- Ce qui bloque et pourquoi (code, architecture, tests, performance, absence de doc…),
- Et ce qu’il faut impérativement revoir ou refaire.

Cet état des lieux doit être partagé avec les parties prenantes du projet : direction, produit, technique, design. Pas pour chercher des coupables, mais pour poser un diagnostic clair et commun.

2 - Ne pas tout jeter, mais sécuriser l’essentiel

La tentation est grande de tout reprendre à zéro. Parfois, c’est la bonne décision. Mais dans la majorité des cas, il est plus stratégique de stabiliser une base minimale avant d’envisager une refonte ou une évolution.

Cela passe souvent par :
- Corriger les bugs bloquants,
- Sécuriser les accès, les bases de données, les environnements,
- Mettre en place un plan de remédiation technique,
- Et surtout, isoler une version du produit qui peut être stabilisée et documentée.

Autrement dit : on crée un socle propre à partir duquel reconstruire, sans reprendre toute la maison. Même si c’est imparfait, ce socle permet d’avancer vite et de manière maîtrisée.

3 - Reprendre avec méthode, pas dans l’urgence

Quand un projet est mal développé ou bloqué, la tentation est forte d’aller vite pour rattraper le temps perdu. On veut relancer les développements rapidement, montrer quelque chose à la direction, avancer coûte que coûte. C’est humain. Mais c’est précisément là que se joue une grande partie de l’échec… ou du redressement.

Vous êtes déjà dans une situation où vous avez perdu du temps, de l’argent, parfois même la confiance de vos équipes.
Agir dans la précipitation, c’est prendre le risque de tout empirer : en empilant des correctifs mal conçus, en ajoutant de la complexité sur un socle fragile, ou en lançant des fonctionnalités sans vraie vision produit. C’est une spirale coûteuse.

C’est à ce moment que nous vous aidons à :
- Clarifier les priorités : qu’est-ce qui doit fonctionner en premier ? Qu’est-ce qui peut attendre ? Qu’est-ce qui est inutile ?
- Recadrer les attentes : avec une roadmap réaliste, lisible et partagée avec vos équipes.
- Remettre à plat la base produit : utilisateurs, cas d’usage, parcours, besoins réels vs. souhaités.

Ce travail ne prend pas des mois. En quelques semaines bien cadrées, vous pouvez :
- Stabiliser une première version réellement exploitable,
- Aligner toutes les parties prenantes autour d’un plan,
- Et éviter de perdre plusieurs mois ou dizaines (voir centaines) de milliers d’euros dans des mauvais choix de pansement.

C’est exactement ce qu’on explique dans cet article sur le cadrage produit.

4 - Restaurer la confiance, pas juste le code

Reprendre un projet, ce n’est pas uniquement une question de technique. Il faut rétablir une dynamique de travail saine, transparente et constructive.

Cela passe par :
- Des points de suivi réguliers avec démonstration de l’avancement,
- Une documentation structurée de chaque évolution,
- Des échanges clairs avec toutes les parties prenantes, sans jargon inutile.

C’est souvent ici que la précédente collaboration a échoué : pas de cadre, pas de communication, pas de transparence. Vous devez pouvoir savoir où vous en êtes, ce qui va arriver, ce qui bloque, et pourquoi.

Sur ce point, on vous conseille aussi : L’importance des rôles : clé d’une collaboration Tech réussie.

5 - Préparer la suite dès maintenant

Le plus gros risque après une reprise, c’est de refaire les mêmes erreurs plus tard. Pour éviter ça, il faut penser évolutivité, résilience, clarté dès maintenant.

Voici ce que nous mettons en place dans ces situations :
- Une documentation simple mais à jour,
- Des tests automatisés pour éviter les régressions à l’avenir,
- Une architecture modulaire prête à évoluer,
- Des outils de pilotage et de suivi accessibles à toutes les parties (comme Cockpit).

Ce n’est pas une promesse magique, mais un cadre sain. Et dans la tech, c’est ce qui fait la différence entre un projet qui tient 3 mois et un outil qui évolue sur plusieurs années.

En résumé

Vous n’êtes pas les seuls à avoir connu un chantier qui s’est mal passé. L’important n’est pas de refaire tout le projet, mais de reprendre la main intelligemment :
- Faire un état des lieux rapidement,
- Sécuriser ce qui peut l’être,
- Reprendre avec méthode,
- Restaurer une vraie collaboration,
- Et préparer la suite avec des fondations solides.

Et surtout, ne restez pas seuls face à la technique. Bien accompagné, même un projet mal né peut devenir un outil fiable, utile et rentable.

Adrien Product Manager

Adrien

29 juillet 2025

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